La Française Elodie Maillard à la Gobi Desert Cup
C’est Elodie Maillard, passionnée d’endurance équestre, qui
représentera la France dans la Gobi Desert Cup, en Mongolie, du 22 au 31 août
2018. Une cavalière à suivre… et à soutenir !
Promouvoir la culture équestre mongole
Déjà emblématique, cette nouvelle course d’endurance
équestre est une belle façon de promouvoir la culture mongole auprès de la
communauté internationale, tout en soutenant un projet de développement durable.
La Gobi Desert Cup se déroulera du 22 au 31 août 2018 : 6 jours
durant lesquels les participants vont parcourir 480 km, portés par des chevaux
typiques dans un environnement rude. Elle mobilise déjà les professionnels et
amateurs d'endurance équestre - cavaliers de toutes nationalités et vétérinaires
habilités par la Fédération Équestre Internationale.
480 km en 6 jours
C’est donc à une course équestre de très haut niveau que va
participer la cavalière française : 480 km en 6 jours, ça fait 80 km par
jour. De Ulaan Bataar à Mandal Gobi, la course s'étendra vers le sud jusqu’à Dalanzadgad. Chaque jour, les concurrents chevaucheront un cheval différent !
Découvrir quotidiennement une nouvelle monture, comprendre ses capacités, développer une relation harmonieuse et trouver la connexion seront donc les clés du succès. Car le cheval est à la fois un athlète et un partenaire...
Au plus près des traditions mongoles
Elodie Maillard va devoir ainsi tester son endurance à l’autre
bout du monde, monter des chevaux
mongols, mettre à l’épreuve son sens du cheval et de l’équitation… Parmi les organisateurs de la course, il y aura Nara
, vétérinaire mongol doté d'une expérience internationale en reproduction & boiterie, conférencier et chercheur à l'Université d'Ulaan Bataar ; Camille, directrice, cavalière
d'endurance internationale et entraîneur ; Bayar, responsable
de la logistique et comptable qualifiée, dont la démarche est précise : permettre aux concurrents
de vivre au plus près des traditions mongoles.
Une expérience à la fois équestre et culturelle
Plus qu’une course d’endurance, c’est aussi une expérience culturelle qui attend Elodie… Au-delà de l’aspect « challenge
sportif », sa démarche est claire : « Je
soutiens l’organisation de cette course favorisant le mode de vie nomade, l'échange
culturel,
la redistribution des richesses, le respect des chevaux et des traditions, et le
partage de compétences, explique-t-elle. Des traducteurs facilitent la
collaboration et le partage de savoir-faire. Des emplois sont créés. La population
locale est mobilisée pour préparer la course, entraîner les chevaux et gérer
l’intendance. La course soutient les communautés nomades. Les familles
organisent les camps, ils permettent aux concurrents, chaque soir, de vivre
selon les principes de la vie traditionnelle mongole. Les repas sont locaux :
lait de chamelle ou jument fermenté et biscuits secs ! »
Le cheval étant au cœur du
mode de vie mongol, un soin particulier est apporté à la centaine d’équidés
mobilisés : ils sont
sélectionnés (santé, âge, expérience, capacité physiques), entraînés
par des cavaliers mongols formés aux exigences d'une discipline de haut
niveau, et suivis quotidiennement par des vétérinaires : "L' « équitation intelligente
» est récompensée quotidiennement, insiste Elodie. Les comportements irraisonnés sont
pénalisés - « Qui veut voyager loin ménage sa monture ». Deux contrôles
vétérinaires ont lieu chaque jour !"
Un objectif à la fois sportif et personnel
Pourquoi soutenir
Elodie ? Parce qu’elle le vaut bien ! La cavalière française nous rappelle à quel point l’endurance
équestre est une belle école : « L’endurance équestre est une
discipline exigeante, riche en remises en question, en dépassement de soi.
Participer à cette course est un objectif de développement tant sportif que
personnel. Il faut avoir le goût des défis et de l'aventure, c’est bien
ce qui m’anime. The Gobi Desert Cup représente l’accomplissement des
efforts et des expériences vécues jusqu’à présent. Je suis prête à courir une
épreuve de haut niveau multipliant les difficultés techniques tout en
vivant une expérience humaine unique de partage avec la population mongole locale ».
Actuellement conductrice poids lourd, Elodie Maillard est aussi accompagnatrice de
tourisme équestre et cavalière d’endurance. Elle connaît les
exigences spécifiques des disciplines équestres de pleine nature. Des heures de
randonnées, d’entraînement de chevaux de loisirs et de compétition (TREC
& Endurance) lui ont permis de tester de nombreux types de matériels, de
chevaux et d’approches.
Le cheval, une passion, un métier
Cavalière, enseignante,
gérante, commerciale, meneuse… Elodie Maillard a plusieurs cordes à son arc ! Ses diplômes en témoignent : Master en Développement Durable (Sciences de l'Environnement, du Territoire et de l'Economie), Licence de Gestion du Tourisme International, DUT Techniques de Commercialisation... Mais rien ne vaut le terrain ! Parce qu’on n’a jamais fini de mieux comprendre les chevaux et leurs
besoins, la jeune femme n’hésite pas à poursuivre sans cesse ses apprentissages : ostéopathie,
podologie, posturologie, éthologie…
Suivez l'aventure d'Elodie via Instagram et Facebook : @Eloenmongolie !
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