La transhumance obtient le statut Unesco
C’est à Bogota, en Colombie, que la transhumance a été officiellement
inscrite au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco et votée à l’unanimité
le 11 décembre 2019.
Affirmer une identité équestre ancestrale
C’est donc en Colombie, pays fort de son identité équestre, que la nouvelle a été annoncée : la transhumance, définie
comme « la pratique agricole traditionnelle de migration saisonnière du
bétail le long de pistes étagées vers de meilleures conditions climatiques »,
a été unanimement insérée dans la liste
du patrimoine culturel immatériel de l’Unesco.
A cheval pour guider le bétail
Chaque année, généralement au printemps et à l’automne, la
transhumance - littéralement "traversée" - voit des éleveurs conduire
des moutons et parfois du bétail à la recherche de pâturages saisonniers. Et la
plupart d’entre eux sont à cheval, pour la bonne raison qu'on n'a jamais trouvé mieux !
C’est le cas notamment en France et en Italie,
qui restent parmi les rares pays d’Europe à avoir conservé leur ancien réseau
de voies de transhumance et à les utiliser comme par le passé – et en aucun cas
pour le « folklore ».
La France, pays de transhumances
Cette inscription à l’Unesco est donc clairement une bonne
nouvelle pour la France, connue pour préserver ses transhumances en Ariège, par
exemple (pour les troupeaux de mérens), ou encore dans les Cévennes, notamment en Lozère.
Photo édito : Transhumance en Islande @Blog Cheval d'Aventure
Cheval d’Aventure vous invite à plusieurs randonnées
permettant de suivre, à cheval, d’authentiques transhumances : en France, dans les Pyrénées, mais aussi en Georgie, en Islande...
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