Cécile, guide équestre en Afrique

Cécile, guide équestre en Afrique

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Cécile Von Auersperg organise certains de nos voyages en Afrique du Sud et au Mozambique. Passionnée de voyages et de chevaux, elle a réussi à lier ses deux passions.

La naissance d'une passion


Cecile von Auersperg grandit à Marbella en Espagne, à l’époque où c’est encore un village de pêcheurs, avec de spectaculaires paysages naturels et où toutes les richesses du monde viennent se mélanger.

Cécile Von Auersperg, passionnée de cheval et de nature @Blog Cheval d'Aventure
Cécile Von Auersperg, passionnée de cheval et de nature @Blog Cheval d'Aventure

Elle vit dans les montagnes de Marbella, aux côtés des animaux, de la nature et bien évidemment des chevaux dont elle est  passionnée. D'aussi loin qu’elle se souvienne, elle a toujours été sur le dos d’un cheval et a commencé la compétition à l’âge de 9 ans. Elle a concouru à un niveau national en tant que cavalière junior, remportant dans sa catégorie, le championnat d’Andalousie de concours complet à seulement 12 ans. Amoureuse de la nature, elle décide d’arrêter la compétition qu’elle ne juge pas assez «horse friendly ». Toujours aussi passionnée qu’à son adolescence, elle pratique alors le polo ainsi que toutes les disciplines équestres possibles et inimaginables en tant que loisir. 

Un éloignement forcé et l'intérêt pour l'Afrique


Ses études universitaires en Suisse puis à Londres l’ont éloignée des chevaux pendant un certain temps. Elle occupe alors divers postes dans l’industrie de la mode, notamment en tant que responsable des relations presse et publiques chez Christian Dior et chez Key-2 Luxury à Londres. Elle sent que la vie citadine ne lui est pas destinée et elle décide  de retourner sur les pas de son père.
Le prince Alfi Von Auersperg se sent chez lui sur le continent Africain, ayant travaillé comme chasseur blanc, il est par la suite devenu écologiste. Ses souvenirs et connaissances du continent, ont poussé Cécile à adopter le même style de vie, combiné avec les chevaux.
Elle étudie alors la nature et la vie sauvage, suivant des cours de guide au Kenya puis en Afrique du sud. Ayant comme projet, l’ouverture d’une société de safaris à cheval, elle effectue d’innombrables visites dans différentes réserves - Botswana, Kenya, Zimbabwe, Afrique du sud et Swaziland – Cécile choisit finalement l’Afrique du sud pour concrétiser ce projet.

Cécile accompagné d'une cavalière pendant un moment de détente @Blog Cheval d'Aventure
Cécile accompagnée d'une cavalière pendant un moment de détente @Blog Cheval d'Aventure

Lancement des safaris à cheval en Afrique du Sud 


Son idée est de guider des safaris dans une Afrique sauvage isolée, comme son père l’a fait à l’époque. Elle a cependant une approche plus axée sur la conservation, avec peu d’impacts sur la terre, utilisant uniquement des éléments mobiles afin de ne laisser aucun trace du passage de l’humain. Elle commence alors dans un domaine quasi impossible à gérer : problèmes de concession, braconnage, licences … Chaque problème possible en Afrique, Cécile le rencontre et essaye de le surmonter. Cela lui laisse peu d’argent et à peine de quoi nourrir les chevaux mais elle n’est pas disposée à abandonner. Il lui parait impossible de vendre les chevaux qu’elle aime. Bien que les safaris à cet endroit soient spectaculaires, la concession est très instable et c’est un challenge quotidien de gérer une entreprise où la structure solide est la clé du succès.

Cécile à cheval en Afrique du Sud durant un safari @Blog Cheval d'Aventure
Cécile à cheval en Afrique du Sud durant un safari @Blog Cheval d'Aventure


La réserve d’Entabeni en Afrique du Sud


Elle se déplace d’une concession à une autre pour accueillir les safaris à venir. En tant que femme européenne en Afrique du sud, elle se trouve face à de nombreux obstacles à surmonter et elle en tire des leçons de grande valeur.
Après une longue recherche, la réserve d'Entabeni Private Game lui offre l’opportunité d’avoir de solides bases pour se lancer avec une équipe fiable et une bonne infrastructure de travail. Sa société est désormais lancée, elle décide de mettre en place dans cette réserve du Waterberg un safari de qualité à un prix abordable pour les cavaliers et de leur faire vivre une expérience inoubliable.
La sécurité, la qualité, de chevaux et l’environnement sont prioritaires. Une expérience non prétentieuse, proche de la nature, en petits groupes avec un ressenti  très personnel. Cécile et sa petite équipe veulent donner le sentiment aux clients d’être un invité en safari et non un client parmi d’autres dans une structure plus vaste.

Cécile entourée de deux de ses chevaux @Blog Cheval d'Aventure
Cécile entourée de deux de ses chevaux @Blog Cheval d'Aventure

Développement d’un nouveau partenariat au Mozambique 


 Après 7 ans d’exploitation, Cécile s’associe à Therese Cilliers pour former une seconde société, pour offrir des safaris à cheval au Mozambique et dans d'autres pays à l'avenir. En gardant le même concept, des safaris en bord de mer semblent  être un complément parfait. Après quelques recherches, le lieu est trouvé : sur la péninsule de Vilanculos, où se trouve le sanctuaire côtier et sauvage.  Un refuge pour la vie sauvage et marine. Néanmoins, l’éloignement et le terrain sont des obstacles pour ramener les chevaux. La ville du Mozambique n’ayant ni les équipements pour les chevaux ni la nourriture, tout doit être transporté depuis l’Afrique du sud. Tout comme les chevaux.  Cécile a donc sélectionné 6 chevaux appropriés et a commencé le voyage vers la réserve côtière et faunique de Vilanculos.

Safari à cheval en Afrique du Sud avec Cécile, à gauche @Blog Cheval d'Aventure
Safari à cheval en Afrique du Sud @Blog Cheval d'Aventure


Un parcours semé d’embûches 


Cécile raconte que les chevaux ont été chargés dans le camion en Afrique du sud en fin de matinée, dans l’espoir de traverser la frontière à Maputo au Mozambique le lendemain matin : " Nous avons voyagé de nuit pour éviter la chaleur, tous nos papiers sont en règle. Le passage de la frontière prend du temps, il y a beaucoup de monde, les douaniers font du zèle. Les chevaux resteront dans le camion jusqu’en fin de journée. A la tombée de la nuit, nous  passons enfin la frontière et trouvons quelques kilomètres plus loin un hébergement.
La nuit commençait à tomber alors que nous nous dirigions vers le lieu d’hébergement le plus proche de la frontière.  Nous avons construit un enclos portable pour les chevaux, restant éveillés jusqu’à 3h du matin pour s’assurer qu’ils ne s’échappent pas.   

Les plages du Mozambique offrent d'inoubliables galops @Blog Cheval d'Aventure
Les plages du Mozambique offrent d'inoubliables galops @Blog Cheval d'Aventure

Plus de 24 heures après le début du voyage, nous sommes repartis en direction de Vilanculos. Nous nous arrêtons à nouveau en pleine nuit, sur une route poussiéreuse sans âme qui vive, pour laisser paître les chevaux pendant deux heures. Le conducteur du camion ne veut pas continuer avec les chevaux car il dit que le terrain et le sable sont trop mous. Nous déchargeons les chevaux. Nous restons avec le véhicule logistique (transportant l’eau et la nourriture pour les chevaux), Tack le chauffeur et Wimpie, le médecin. Nous avons commencé à marcher dans la nuit en direction de Masinga, une petite ville située à 133 km de notre destination. Nous avons marché avec les chevaux ne nous arrêtant que pour le pâturage. 

Chevaux en train de brouter @Blog Cheval d'Aventure
Chevaux à l'étape  en train de manger leur ration de foin @Blog Cheval d'Aventure


Un voyage plein de péripéties


Au petit matin, nous décidons d’alterner marche et cheval. Après 3 nuits sans sommeil, nous nous arrêtons dans un marais pour mouiller les chevaux, les laisser se reposer. Nous avons fermé les yeux à l’ombre pendant 15 minutes lorsque nous avons entendu du bruit. Les chevaux ont commencé à galoper dans la direction d’où nous venions, traversant la clôture. Nous avons couru et roulé avec le véhicule à travers le marais. Nous sommes restés coincés dans la boue et avons continué à pied jusqu’à ce que nous les trouvions en train de paître tranquillement dans un village rural. » Puis notre voyage a continué, reste 70 km. La nuit tombe à nouveau, le sable sous leurs pieds devenait de plus en plus lourd à mesure qu’ils avancent : « Nous marchons et la fatigue se fait en plus  sentir, nous avons des hallucinations.  Notre médecin nous surveille et sur ces conseils, nous continuons car l’arrivée, le sanctuaire, n’est plus qu’à 50 km.

Cécile avec deux de ses chevaux @Blog Cheval d'Aventure
Cécile avec deux de ses chevaux @Blog Cheval d'Aventure


L'arrivée tant attendue


A l’aube, nous sommes arrivés au sanctuaire, après un voyage de 4 jours éprouvants. Mes premiers invités arrivaient à 15h ce jour là ! Nous avons tout préparé pour leur arrivée et leur premier safari de 6 jours a eu beaucoup de succès. Les chevaux vivent maintenant dans leur nouvelle maison, près de la côte, entourés de palmiers et d’animaux de pâture. Nos précieux bénévoles et notre équipe sont toujours en place pour leur donner l’attention et les soins qu’ils méritent. »

Première baignade sur les plages au Mozambique @Blog Cheval d'Aventure
Première baignade pour les chevaux sur les plages au Mozambique @Blog Cheval d'Aventure


Vous pouvez rencontrer Cécile sur nos voyages :

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