L'exil de Vésuve de Brekka (SF)
Coup de sabot……
aux adeptes du « politiquement
correct » qui ont choisi d’exiler Vésuve de Brekka jusque dans l’Empire du
Milieu. Qui se soucie de ce qu’a pu ressentir le beau Selle Français noir
pangaré de la Garde Républicaine lorsqu’il a été séparé de ses congénères (et de son cavalier) ? Offert par Emmanuel
Macron au président chinois Xi Jinping au
nom de la sacro-sainte tradition des « cadeaux diplomatiques animaliers »,
Vésuve est arrivé en Chine le 4 janvier dernier par avion. Certes, le geste
n’est pas nouveau : on se souvient de Gend Jim, l’Akhal-Téké offert par le
Turkménistan à François Mitterrand, longuement caché avec Mazarine Pingeot au
château de Souzy-la-Briche. Ou encore des Barbes Mabrouk offert à Jacques Chirac, Kheir
offert à Nicolas Sarkozy, Sami et Sadja offerts
à François Hollande… Mais, tout de même ! La patrie de Voltaire ne s’est-elle pas
montrée bien généreuse vis-à-vis d’un pays où le respect des droits de l’homme,
comme des animaux, reste à démontrer ? En outre, comme nous l'a fait remarquer avec sa verve habituelle l'inimitable Jean-Louis Gouraud, offrir un hongre qui ne pourra
jamais léguer de descendance au lieu d’un fringant étalon est le
comble de la gaffe diplomatique !
Coup de chapeau……
à la Suisse qui, décidément, ne mérite pas seulement notre
respect pour ses chocolats ou ses alpages bucoliques. Nos amis helvètes ne
viennent-ils pas officiellement de décider qu’on n’ébouillanterait plus d’être
vivants chez eux, fût-ce des homards ? Désormais, dans ce tout petit pays au tempérament bien
trempé, au nom de la loi, les crustacés destinés à être consommés seront donc préalablement
assommés. Hum… Rappelons que chez nous, pas plus tard qu’en 2016, on achevait
toujours bien les chevaux à coup de « pistolet à tige perforante »
dans certains abattoirs tristement célèbres comme celui de Pézenas (Gard). Et
si l’on prenait exemple sur nos voisins transalpins ?
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