Partez pour un safari à cheval au Botswana !
Un rêve devient réalité : un camp confortable en plein coeur
de la brousse, pour chevaucher au milieu
des éléphants, des zèbres et autres herbivores, nous y sommes !
Arrivée à l'aéroport de Maun au Botswana où notre avion taxi
nous attend sur la piste. C'est parti pour un vol de 45 minutes au-dessus du delta
de l'Okavango : nous assistons à un déferlement de nature, de faune, de
lumières et de couleurs, c'est un régal.
Notre avion atterrit sur une piste en plein bush. On est
hors du temps. Au bout de la piste de brousse, le véhicule de safari nous
attend pour un court transfert vers notre camp équestre.
Le camp se
fond dans la végétation, il est au bord de la rivière Selinda au nord
est du delta. L'emplacement est exceptionnel, isolé et difficile d'accès
autrement qu'en avion.
Notre tente, tout confort, est en parfaite harmonie avec l'environnement.
Ici, on est
déconnecté de tout, pas de réseau, pas de wifi, on se laisse vivre avec la
nature et on redécouvre les choses simples de la vie.
Un safari à cheval exceptionnel
Les journées s'enchaînent toutes plus incroyables les unes
que les autres.
Tôt le matin, nous émergeons à
peine de notre nuit, le morning tea nous réveille apporté par des femmes tous
sourires.
On se prépare rapidement pour
retrouver le reste de l'équipe autour d'un feu pour le petit-déjeuner. On
assiste à un ballet de calaos qui virevoltent à la recherche de miettes de
pain.
Les chevaux sont prêts, en selle !
Et c'est parti pour un safari à
cheval. Notre guide John, connait les pistes et recoins de ce bout de savane
par cœur.
Les animaux sont au rendez-vous, nous
avons beaucoup de chance. Nous observons des wild dogs qui se chamaillent pour
une carcasse d'antilope. Ils sont très occupés et notre présence ne les perturbent
pas. Il ne reste que 300 lycaons à travers le Botswana, c'est-à-dire très peu.Les chevaux sont calmes et
observent la scène avec nous.
Plus loin, nous partons au galop
dans les plaines inondées. Une sensation de liberté nous envahie. Koudous,
zèbres, cobes de Lechwe nous regardent passer. Ces lechwes sont adaptées pour l'eau.
Leurs sabots longs, pointus et écartés permettent une meilleure adhésion dans
l'eau.
Aucun des animaux que nous
croisons ne semblent dérangés par notre présence, ils nous assimilent à l'un
des leurs et ne voient pas de danger de notre part.
Dans la rivière Selinda, un
troupeau d'éléphants se baignent. Les adultes aspergent les plus jeunes. Les
jeunes jouent entre eux. A côté, un buffle, immergés presque complètement dans
l'eau, se régale de l'herbe. Elle a un goût sucré exquis parait-il. Nous
comprenons mieux pourquoi nos chevaux, eux aussi, aiment la traversée des
rivières et il est toujours difficile de les faire sortir.
Après une chevauchée à travers une
forêt de mopanes, le déjeuner est dressé en pleine savane et une coupe de
champagne nous accueille. On croit rêver et pourtant on y est bien !
Aux heures chaudes, nous profitons
d'une bonne sieste sur la terrasse du camp. La rivière est à quelques mètres,
jumelles en main, nous admirons des aigles pêcheurs, des oiseaux bleus et
d'autres encore dont nous ne connaissons pas le nom. Peu importe, leurs
couleurs sont superbes.
Après le tea time, nous repartons
à cheval pour profiter pleinement des couleurs de fin de journée. Bientôt, la
savane se pare de couleurs du rouge au jaune en passant par l'orangé, le
spectacle est féerique.
Nous rejoignons le camp, les
chevaux dorment à l'abri des lions. A cette heure, la savane offre une autre
image, les bruits des animaux sauvages prennent possession de la brousse.
Le soir près d'un feu et sous un
ciel aux mille et une étoiles, on se retrouve autour d'un excellent dîner.
La nuit, la magie continue.
Blottis sous la couette, on entend le ricanement d'une hyène, le rugissement
d'un lion. Plus proche, les arbres sont vivement secoués, on aperçoit une ombre
à travers la tente, un éléphant se régale des feuilles. Dormir est aussi une
expérience insolite.
Le camp
La réserve de Selinda est l'un des
sanctuaires pour la faune et la flore africaine. Elle fait partie d'un projet
de conservation des Grandes Plaines mis en place par les photographes de
National Geographic et des cinéastes Derek et Beverley Joubert.
A l'est de la réserve se trouve la
rivière Linyanti et au nord la réserve Kwando. Ici on est au nord du delta de
l'Okavango.
La faune varie en fonction du niveau de l'eau. A la saison sèche,
on voit peu d'éléphants et de buffles.
L'eau envahie ce bout de savane de
mi-mai à mi-septembre. L'arrivée de l'eau est une fête. La faune change, buffles
et éléphants descendent de Zambie et du Zimbabwe et peuplent la rivière et ses
méandres. Ils sont alors partout et ils leur arrivent souvent de traverser le
camp !
Le camp est intime, seulement 5
tentes, c'est sophistiqué et confortable. Il est entièrement autonome en
énergie solaire. On semble ne pas laisser d'empreintes derrière nous.
Une trentaine de personnes
travaillent dans ce camp pour notre confort et bien être. On les croise dans
les allées du camp, dans la tente mess. Ils sont toujours avec le sourire.
L'atmosphère est sereine et vous vous sentez rapidement comme à la maison.
Les chevaux
Carmen est la responsable des
chevaux du camp. D'origine sud-africaine, elle a commencé l'équitation jeune.
Aujourd'hui elle a concilié ses deux passions : le cheval et le bush. Carmen
entraîne les 20 chevaux. La plupart sont des boerperd, en afrikaner cela
signifie "cheval des fermiers". Ce sont des chevaux travailleurs,
bien dans leur tête.
La journée, ils sont en liberté et le soir ils dorment
dans les écuries pour éviter de mauvaises rencontres.
Chaque jour, Carmen les fait
travailler dans la carrière aménagée dans la brousse. Ils sont tous de grands
sportifs. Les chevaux ont l'habitude des
animaux sauvages, des bruits, des odeurs de la savane et aiment les sorties en
brousse.
Carmen vous choisit toujours le cheval adapté et vous pouvez changer
si quelque chose ne vous convient pas. Ses chevaux sont calmes et on arrive
ainsi en selle à jongler entre les rênes, l'appareil photo et les jumelles !
Autres activités
Ce camp a la particularité
d'accepter les non-cavaliers et d'avoir des activités adaptées.
Le camp de Motswiri est réputé
pour ses safaris à pied. C'est la meilleure façon d'être au plus près de la
nature. Nous sommes donc partis en petit groupe avec deux guides. Notre guide bushman
nous apprend à reconnaître les traces des animaux et les excréments. Pour les
traces d'animaux malgré ses explications bien précises, il n'est pas toujours
évident de savoir si la trace est très fraîche ou pas.
Deux lobes c'est un guépard, une hyène, trois lobes c'est un lion, un léopard... Notre imagination se laisse aller et on espère apercevoir
l'un de ces animaux...
Il nous explique aussi quelques plantes.
Nous apercevons des zèbres. Nous
nous dissimulons près des arbres afin de les observer. Ils nous repèrent vite
et s'éloignent rapidement. C'est difficile d'observer à pied.
On peut aussi partir explorer les
alentours en bateau. En bateau à moteur à fond plat ou en mokoro, nous parcourons les
méandres du fleuve. A certains endroits, il y a peu d'eau et il faut bien
rester dans le chenal. Beaucoup d'oiseaux vivent près de l'eau, les aigles
pêcheurs guettent. Notre guide est passionné d'oiseaux et nous apprend
beaucoup. de choses.
Quelque soit l'activité choisie
dans la journée, on découvre toujours des choses insolites et incroyables.
On
s'endort avec plein d'images et impatient d'être au lendemain pour un nouveau
safari.
Découvrez Motswiri en vidéo :
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